Romans

Les Portes noires, Éditions Voy’[el], Orléans, 2 avril 2014, 150 x 230 mm, 398 pages, 22 €. ISBN : 978-2-367522-14-2. Couverture et illustrations intérieures de Saï.
Dans l’Éther, Eyna Venach attend son heure. Inoka, jeune shaman, doit l’affronter pour défendre les siens, au prix d’un terrible sacrifice. Mais le combat n’a pas l’issue attendue et pour se dresser de nouveau face à l’entité malfaisante, Inoka revient sous les traits du jeune Dimitrius. Celui-ci ignore tout de l’affrontement séculaire entre le shaman et la déesse vengeresse. Il n’a cependant d’autre choix que de prendre part au combat pour stopper cette terrible menace.
Articles relatifs à l’œuvre consultables sur Elbakin et La Licorne stellaire.
Illustrations intérieures :


























Treize mois – Chroniques d’un larbin en milieu étoilé, Les Éditeurs Tranquilles, Paris, 7 avril 2014, 135 x 210 mm, 282 pages, 18 €. ISBN : 979-10-91421-04-1. Consulter la note de lecture du libraire Dominique Ehrengarth.
- Deuxième édition : Sébastien Degorce Editeur, 2015, 372 pages. ISBN : 978-2-952532-74-7. Photo de couverture : Émilien Dodeman.
- Troisième édition : Éditions Degorce, 1er septembre 2017, 148 x 210 mm, 370 pages, prix : 18 €. ISBN : 979-10-976011-5-7.
Treize mois nous embarque dans le quotidien d’un gamin de quatorze ans, largué du jour au lendemain dans la brigade d’un restaurant étoilé. Mathieu dépeint avec humour et cynisme son entourage et les injustices dont il est – ou se croit – victime. Pour lui, la fin de l’enfance n’est qu’une lente perte d’illusions… mais il n’y a pas que des enfoirés sur Terre, on y rencontre aussi parfois l’amour.
S’il est une critique sociale qui dénonce le travail des enfants et ses tragédies ordinaires, Treize mois est loin de la complaisance des téléfilms glauques de la même époque. On y retrouve l’acidité de La Conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole, la tendresse des romans de Sue Townsend, les extravagances et la liberté de ton des films Bernie et Le Créateur d’Albert Dupontel.
L’argot et les lieux communs du milieu des années quatre-vingt-dix amuseront les nostalgiques et les amateurs d’impertinence. D’autres verront peut-être là une critique de la bourgeoisie de province, du bon goût français et des médias de masse. Ce livre reste le récit d’un jeune paumé, par la voix duquel Sébastien Degorce nous dévoile l’envers du décor d’un milieu trop souvent édulcoré, voire porté aux nues : la grande cuisine.
Je viens de terminer Treize mois, et honnêtement, même si ça faisait longtemps que je n’avais pas lu, ça a été un pur plaisir du début à la fin. Je suis passé par tout les états : la tristesse, la joie, la colère, l’euphorie. Et c’est super bien écrit. On retrouve bien le côté Albert Dupontel !
Jean-Baptiste L., lecteur.

Nouveaux Contes du Berry, Éditions Degorce, Bourges, 20 novembre 2020, 115 x 207 mm, 126 pages, 9 €. ISBN : 978-2-9569074-1-1.
De la Champagne berrichonne au Pays-Fort, en passant par le Boischaut sud et les Gâtines de l’Indre, l’auteur nous emmène dans un curieux voyage à travers un Berry sombre et merveilleux. On y découvre toute une ménagerie, peinte avec esprit et mouvement : un jeune lapin amoureux qui veut devenir un loup, un puceron épris de justice, un canard prisonnier de douves surpeuplées, un vieux cheval au grand coeur, ou encore un chien de guerre prêt à tout pour survivre.
Ces Nouveaux Contes du Berry, nés d’une volonté de renouveler l’imaginaire régional, offrent un regard neuf sur une campagne mal connue, pourtant pleine de secrets, riche d’étonnants vestiges. Les personnages et leurs tribulations amènent le lecteur à méditer sur l’honnêteté, la bienveillance des animaux, sur la dureté et la fragilité du monde, que le merveilleux révèle ici sous des couleurs si parlantes et particulières.
Libre à nous de pénétrer les domaines étranges que l’auteur a peints. Son invitation est un hommage à notre passé, à notre besoin de liberté et à nos liens avec un univers caché, dormant, pourtant à portée de main.
Nouvelles

Plastique, dans Réalité 5.0, une anthologie de nouvelles de SF sur le thème de la réalité regroupant aussi des textes de Jean-Marc Agrati (Une petite mayonnaise de pur plaisir), Aliette de Bodard (Immersion, Prix Locus, prix Nebula), Elena Avdija (Les Passerelles) et Thomas Géha, (Ma Douce Colombine) dirigée par Antoine Mottier et publiée aux Éditions Goater, collection « L’Écho des possibles », Rennes, 2 novembre 2013, 120 x 185 mm, 128 pages, 12 €. ISBN : 978-2-918647-21- 8. Tirage : 1000 exemplaires. Illustration de couverture : Chanteloup.
Critiques :
Essais et documents

L’Anjou vu du ciel, Éditions Ouest-France, 15 novembre 2019, 240 mm x 160 mm, 112 pages, 12,90 €. ISBN : 978-2-737381-14-0.
Cet ouvrage propose un magnifique voyage aérien au cœur du Maine-et-Loire grâce à des images inédites de notre reporter photographe. Découvrez ou redécouvrez toute la beauté de ce département et riche patrimoine !
Vu de haut, l’Anjou montre un visage méconnu qui invite à la (re)découverte : le bleu des rivières et du schiste, le blanc du tuffeau, des maisons troglodytes ou des grands châteaux, le vert de la nature et des jardins, avec au milieu La Loire qui coupe l’Anjou d’est en ouest.Redécouvrez, à travers ces photos vues du ciel, le Maine-et-Loire : Angers, son château, son vieux quartier de la Doutre, sa cathédrale ou le stade Raymond-Kopa ; les nombreux châteaux qui ponctuent le territoire angevin (Ecuillé, Plessis-Macé, Brissac…
Textes publiés sur Internet

Andromédia, nouvelle de SF publiée sur le site 24 heures d’écriture, dans le cadre de Paris en toutes lettres.
Interviews (réalisées par moi)
- Jean-Marc Agrati, Angle Mort, nº 5, novembre 2011, p. 23-28.
- Léo Henry, Angle Mort, nº 3, mai 2011, p. 96-98.
- Hélène Marchetto, Angle Mort, nº 4, août 2011, p. 101-103.
- Lucia Renart, Angle Mort, nº 6, février 2012, p. 86-91.